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M111 Sténopé ronds de 2,5 cm de diamètre. Agrandis numériquement en positifs de 106 cm de diamètre, 2018. Idée de projet découverte par hasard. Ces petits sténopés sont les résultats photographiques pris dans de petites chambres noires faites de boîtes de films photographiques. Parmi ce lot, plusieurs ont été manqués. Des «ratés» dans lesquels aucune forme descriptive ne surgit de l’image. Il n’y a aucune action de ma part, je ne suis en aucun cas l’opérateur, simplement l’observateur. Le temps du déclic numérique n’existe pas ici, seul celui de la nature créatrice l’est. Prendre un cliché de cette manière requiert de la patience. L’image demande au minimum une dizaine de minutes avant d’être capturée pour la prospérité. Ce sont ces poses longues qui m’intéressent, il y a quelque chose de merveilleux, c’est comme si la photo était en gestation, en train de naître. C’est en scannant l’ensemble des essais pour les mettre en positif que quelque chose de surprenant s’est révélé. J’ai découvert dans l’un d’entre- eux une nébuleuse inconnue. Par la suite, j’ai décidé de l’agrandir pour en révéler les détails. Le choix du titre vient de cette découverte. Une continuité fictive du catalogue de Charles Messier, un astronome français du 18e siècle. J’ai donc aperçu une forme sensible d’un milieu interstellaire à mon échelle. En agrandissant ces images et par cette nébuleuse, cela me renvoyait également à l’idée de photographier l’univers.
Copyright © 2021 · Tous droits réservés · Anthony Visconti
M111 Sténopé ronds de 2,5 cm de diamètre. Agrandis numériquement en positifs de 106 cm de diamètre, 2018. Idée de projet découverte par hasard. Ces petits sténopés sont les résultats photographiques pris dans de petites chambres noires faites de boîtes de films photographiques. Parmi ce lot, plusieurs ont été manqués. Des «ratés» dans lesquels aucune forme descriptive ne surgit de l’image. Il n’y a aucune action de ma part, je ne suis en aucun cas l’opérateur, simplement l’observateur. Le temps du déclic numérique n’existe pas ici, seul celui de la nature créatrice l’est. Prendre un cliché de cette manière requiert de la patience. L’image demande au minimum une dizaine de minutes avant d’être capturée pour la prospérité. Ce sont ces poses longues qui m’intéressent, il y a quelque chose de merveilleux, c’est comme si la photo était en gestation, en train de naître. C’est en scannant l’ensemble des essais pour les mettre en positif que quelque chose de surprenant s’est révélé. J’ai découvert dans l’un d’entre- eux une nébuleuse inconnue. Par la suite, j’ai décidé de l’agrandir pour en révéler les détails. Le choix du titre vient de cette découverte. Une continuité fictive du catalogue de Charles Messier, un astronome français du 18e siècle. J’ai donc aperçu une forme sensible d’un milieu interstellaire à mon échelle. En agrandissant ces images et par cette nébuleuse, cela me renvoyait également à l’idée de photographier l’univers.
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FR
M111
Sténopé ronds de 2,5 cm de diamètre. Agrandis numériquement en positifs de 106 cm de diamètre, 2018. Idée de projet découverte par hasard. Ces petits sténopés sont les résultats photographiques pris dans de petites chambres noires faites de boîtes de films photographiques. Parmi ce lot, plusieurs ont été manqués. Des «ratés» dans lesquels aucune forme descriptive ne surgit de l’image. Il n’y a aucune action de ma part, je ne suis en aucun cas l’opérateur, simplement l’observateur. Le temps du déclic numérique n’existe pas ici, seul celui de la nature créatrice l’est. Prendre un cliché de cette manière requiert de la patience. L’image demande au minimum une dizaine de minutes avant d’être capturée pour la prospérité. Ce sont ces poses longues qui m’intéressent, il y a quelque chose de merveilleux, c’est comme si la photo était en gestation, en train de naître. C’est en scannant l’ensemble des essais pour les mettre en positif que quelque chose de surprenant s’est révélé. J’ai découvert dans l’un d’entre- eux une nébuleuse inconnue. Par la suite, j’ai décidé de l’agrandir pour en révéler les détails. Le choix du titre vient de cette découverte. Une continuité fictive du catalogue de Charles Messier, un astronome français du 18e siècle. J’ai donc aperçu une forme sensible d’un milieu interstellaire à mon échelle. En agrandissant ces images et par cette nébuleuse, cela me renvoyait également à l’idée de photographier l’univers.
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Sténopé ronds de 2,5 cm de diamètre. Agrandis numériquement en positifs de 106 cm de diamètre, 2018. Idée de projet découverte par hasard. Ces petits sténopés sont les résultats photographiques pris dans de petites chambres noires faites de boîtes de films photographiques. Parmi ce lot, plusieurs ont été manqués. Des «ratés» dans lesquels aucune forme descriptive ne surgit de l’image. Il n’y a aucune action de ma part, je ne suis en aucun cas l’opérateur, simplement l’observateur. Le temps du déclic numérique n’existe pas ici, seul celui de la nature créatrice l’est. Prendre un cliché de cette manière requiert de la patience. L’image demande au minimum une dizaine de minutes avant d’être capturée pour la prospérité. Ce sont ces poses longues qui m’intéressent, il y a quelque chose de merveilleux, c’est comme si la photo était en gestation, en train de naître. C’est en scannant l’ensemble des essais pour les mettre en positif que quelque chose de surprenant s’est révélé. J’ai découvert dans l’un d’entre- eux une nébuleuse inconnue. Par la suite, j’ai décidé de l’agrandir pour en révéler les détails. Le choix du titre vient de cette découverte. Une continuité fictive du catalogue de Charles Messier, un astronome français du 18e siècle. J’ai donc aperçu une forme sensible d’un milieu interstellaire à mon échelle. En agrandissant ces images et par cette nébuleuse, cela me renvoyait également à l’idée de photographier l’univers.
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