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Mille-Feuille temporel Impressions numériques de pellicules photographiques scannées contrecollées sur plaques en PVC noires, 41,5 × 28,5 cm, 2019. Uniquement de grands trous rectangulaires creusés à la tractopelle dans une ancienne base militaire désaffectée. La caserne Lizé de Montigny-lès-Metz en France, fait tout de même 90 hectares de surfaces exploitables. Il a fallu environ trois semaines et demie aux archéologues pour tout explorer. En m’approchant de l’une de ces excavations, je pouvais apercevoir différentes séquences de couches de terre, un peu à la manière d’un mille-feuille vu en coupe. Les couches les plus profondes sont les plus anciennes. C’est une belle allégorie, le passé enfoui est extrait au présent pour que l’on s’en souvienne dans le futur. À côté de chaque excavation se trouvait un tas de terre, c’était une belle opposition de forme que l’on pouvait observer. Un paysage de montagnes miniatures dont l’érosion s’est faite à coup de pelleteuses et de tractopelles. Elles ont fait le travail du temps. Bien souvent, quand des lieux chargés d’histoire comme celui-ci vont être détruits ou réaménagés, des fouilles sont autorisées. De véritables négatifs et positifs de sol que j’ai capturés sur support argentique. Finalement, il y a beaucoup de similarité entre cette démarche archéologique et la mienne. Moi aussi je soustrais de la matière à un lieu pour en garder une image mentale précise. Je suis donc parti en exploration sur des lieux déjà étudiés. Une mise en abyme archéologique car j’étais le témoin d’une activité humaine récente qui témoignait elle-même d’une activité ancienne.
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Copyright © 2021 · Tous droits réservés · Anthony Visconti
Mille-Feuille temporel Impressions numériques de pellicules photographiques scannées contrecollées sur plaques en PVC noires, 41,5 × 28,5 cm, 2019. Uniquement de grands trous rectangulaires creusés à la tractopelle dans une ancienne base militaire désaffectée. La caserne Lizé de Montigny-lès-Metz en France, fait tout de même 90 hectares de surfaces exploitables. Il a fallu environ trois semaines et demie aux archéologues pour tout explorer. En m’approchant de l’une de ces excavations, je pouvais apercevoir différentes séquences de couches de terre, un peu à la manière d’un mille-feuille vu en coupe. Les couches les plus profondes sont les plus anciennes. C’est une belle allégorie, le passé enfoui est extrait au présent pour que l’on s’en souvienne dans le futur. À côté de chaque excavation se trouvait un tas de terre, c’était une belle opposition de forme que l’on pouvait observer. Un paysage de montagnes miniatures dont l’érosion s’est faite à coup de pelleteuses et de tractopelles. Elles ont fait le travail du temps. Bien souvent, quand des lieux chargés d’histoire comme celui-ci vont être détruits ou réaménagés, des fouilles sont autorisées. De véritables négatifs et positifs de sol que j’ai capturés sur support argentique. Finalement, il y a beaucoup de similarité entre cette démarche archéologique et la mienne. Moi aussi je soustrais de la matière à un lieu pour en garder une image mentale précise. Je suis donc parti en exploration sur des lieux déjà étudiés. Une mise en abyme archéologique car j’étais le témoin d’une activité humaine récente qui témoignait elle-même d’une activité ancienne.
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Mille-Feuille temporel Impressions numériques de pellicules photographiques scannées contrecollées sur plaques en PVC noires, 41,5 × 28,5 cm, 2019. Uniquement de grands trous rectangulaires creusés à la tractopelle dans une ancienne base militaire désaffectée. La caserne Lizé de Montigny-lès-Metz en France, fait tout de même 90 hectares de surfaces exploitables. Il a fallu environ trois semaines et demie aux archéologues pour tout explorer. En m’approchant de l’une de ces excavations, je pouvais apercevoir différentes séquences de couches de terre, un peu à la manière d’un mille-feuille vu en coupe. Les couches les plus profondes sont les plus anciennes. C’est une belle allégorie, le passé enfoui est extrait au présent pour que l’on s’en souvienne dans le futur. À côté de chaque excavation se trouvait un tas de terre, c’était une belle opposition de forme que l’on pouvait observer. Un paysage de montagnes miniatures dont l’érosion s’est faite à coup de pelleteuses et de tractopelles. Elles ont fait le travail du temps. Bien souvent, quand des lieux chargés d’histoire comme celui-ci vont être détruits ou réaménagés, des fouilles sont autorisées. De véritables négatifs et positifs de sol que j’ai capturés sur support argentique. Finalement, il y a beaucoup de similarité entre cette démarche archéologique et la mienne. Moi aussi je soustrais de la matière à un lieu pour en garder une image mentale précise. Je suis donc parti en exploration sur des lieux déjà étudiés. Une mise en abyme archéologique car j’étais le témoin d’une activité humaine récente qui témoignait elle-même d’une activité ancienne.
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Mille-Feuille temporel Impressions numériques de pellicules photographiques scannées contrecollées sur plaques en PVC noires, 41,5 × 28,5 cm, 2019. Uniquement de grands trous rectangulaires creusés à la tractopelle dans une ancienne base militaire désaffectée. La caserne Lizé de Montigny-lès-Metz en France, fait tout de même 90 hectares de surfaces exploitables. Il a fallu environ trois semaines et demie aux archéologues pour tout explorer. En m’approchant de l’une de ces excavations, je pouvais apercevoir différentes séquences de couches de terre, un peu à la manière d’un mille-feuille vu en coupe. Les couches les plus profondes sont les plus anciennes. C’est une belle allégorie, le passé enfoui est extrait au présent pour que l’on s’en souvienne dans le futur. À côté de chaque excavation se trouvait un tas de terre, c’était une belle opposition de forme que l’on pouvait observer. Un paysage de montagnes miniatures dont l’érosion s’est faite à coup de pelleteuses et de tractopelles. Elles ont fait le travail du temps. Bien souvent, quand des lieux chargés d’histoire comme celui-ci vont être détruits ou réaménagés, des fouilles sont autorisées. De véritables négatifs et positifs de sol que j’ai capturés sur support argentique. Finalement, il y a beaucoup de similarité entre cette démarche archéologique et la mienne. Moi aussi je soustrais de la matière à un lieu pour en garder une image mentale précise. Je suis donc parti en exploration sur des lieux déjà étudiés. Une mise en abyme archéologique car j’étais le témoin d’une activité humaine récente qui témoignait elle-même d’une activité ancienne.
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